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Alors que le marché est de nouveau à la hausse, notamment en île de France et à Paris, il devient de plus en plus urgent d’optimiser son crédit immobilier. La hausse des prix a ainsi exclu nombre de potentiels primo accédants : les taux ont ainsi augmenté de 0,1 point depuis l’hiver 2010. Christian Camus, directeur de meilleutaux.com explique ainsi « Compte tenu de la hausse de l’OAT 10 ans, qui atteint 3,71 % au 30 mars contre 2,49 % cet été, des tensions inflationnistes et de la probable hausse du taux de refinancement de la Banque centrale européenne en avril, la remontée des taux devrait se poursuivre ».
La concurrence entre les banques devient véritablement exploitable et passe pour le seul moyen d’obtenir des financements, alors qu’il existe en réalité de nombreuses aides.
Aides aux primo-accédants
Le PTZ+ est depuis janvier est accordé pour construire ou acheter un logement en France. Il est cumulable avec un prêt bancaire ou encore un prêt d’accession sociale, conventionnel, ou action logement. Il se révèle particulièrement intéressant mais reste possible uniquement pour les primo accédants.
Les collectivités locales proposent ainsi des prêts comme le prêt Paris Logement, à l’intention des personnes du département dont les ressources sont trop modestes pour acquérir seuls un logement. Ce prêt des collectivités territoriales proposent des remboursements de 5 à 15 ans avec des montants inférieurs à 15 000 euros et des taux entre 2 et 5%. Les régions et communes proposent des plafonds pour ces familles désireuses de faire partie de cette France des propriétaires.
Les prêts sociaux comme le prêt à l’accession sociale (PAS) sont offerts aux personnes ayant des ressources au plafond maximum autorisé, font construire ou rénovent un logement qu’ils vont habiter comme résidence principale. Le PAS permet de conserver la réception des APL mais offre aussi des frais de garantie réduits, des frais de dossiers plafonnés et sont des prêts sur 5 à 30 ans.
Les Conseils généraux sont également en mesure de vous finir des informations, tout comme l’ADIL. Les prêts de régions ont ceci d’intéressants qu’ils permettent des subventions sans intérêts mais aussi la bonification des taux d’intérêts qui peut aller jusqu’à un tiers du montant. Ainsi, un taux de 3% serait abaissé à 4,5%, mais les durées restent plafonnées à 10 ans pour des montants relativement réduits, ce qui reste tout de même très compétitif par rapport au taux hypothécaire en vigueur.
Il y a ainsi des moyens diversifiés et efficients d’avoir des aides financières pour l’accession à la propriété, outre ceux communément expliqués dans les médias.